🟡 Match contre Rumelange — apprendre à finir ce qu’on commence
Le résultat du match ? Franchement, il compte peu. Oui, nous avons gagné. Mais ce que je retiens avant tout, c’est notre capacité, par moments, à produire un football intéressant, fluide, collectif — et, à d’autres, à faire exactement tout ce qu’un coach redoute.
Mettre des buts contre notre camp (cinq au total !), faire des fautes inutiles, se montrer trop agressif quand il n’y a pas lieu de l’être, traverser le terrain balle au pied pour finir par la perdre… et ensuite rester debout, les mains sur les hanches, en regardant les copains courir.
Tout ça, c’est le contraire de ce que j’essaie de transmettre chaque semaine.
Ce sport, c’est d’abord une école de rigueur, d’humilité, et de solidarité.
Et quand on part jouer à l’extérieur à neuf — puis qu’on se retrouve à sept à cause de deux absences — et qu’en plus on doit jouer 3 x 25 minutes parce que l’entraîneur adverse le décide, forcément… la fin de match devient compliquée. Très compliquée.
Mais c’est dans ces moments-là qu’on apprend.
Pas quand tout roule. Quand c’est dur, quand on est fatigué, quand il faut puiser au fond de soi.
On va retourner au travail. Intensifier un peu le foncier, surtout sur la troisième période où on lâche physiquement.
Et j’espère sincèrement que cette semaine, les problèmes de licences seront enfin réglés. Jouer sans remplaçants, c’est comme jouer sans oxygène.
Malgré tout ça, je reste fier. Fier des efforts, fier des intentions, fier de voir ces jeunes apprendre, même dans la difficulté. Parce que le football, ce n’est pas de gagner un match : c’est de grandir à travers lui.
Coach Christie BARBU
Former des joueurs, construire des hommes